Les premières préoccupations sur la mesure du temps remontent à l’antiquité. Les accessoires que nous connaissons aujourd’hui (montres, horloges et chronomètres) n’ont pas toujours existés. Les hommes se sont donc posés la question de savoir comment régler la vie active c’est à dire : l’organisation des journées individuelles mais aussi collectives.
Les premiers systèmes de repérage dans le temps étaient très rudimentaires. Sans instruments les hommes se servaient des phénomènes naturels comme les déplacements quotidiens de l’ombre, les changements de saison ou encore le cycle lunaire.
Au fil du temps il y eu une apparition chronologique d’instruments de plus en plus pointus et précis que nous allons ensemble découvrir dans les prochaines lignes.
Les premiers instruments de mesure du temps
Le Cadran solaire ou encore horloge à ombre
Sans doute le plus ancien parmi les instruments de mesures du temps ; son principe fut très simple. À l’aide d’une pierre et d’un bâton (encore appelé style ou gnomon) placé en son centre, il fallait mesurer les déplacements quotidiens de l’ombre. Un système plutôt fiable surtout dans les pays ensoleillés. Mais petit à petit ce système présentait quelques failles : pas assez précis, pas du tout transportable et comme son nom l’indique il ne pouvait fonctionner que le jour avec la lumière du soleil. Ils ont donc été perfectionnés au fur et à mesure et ont vu apparaître des modèles de plus en plus précis qui pouvait dès lors indiquer le temps a la minutes près.
La Clepsydre ou horloge à eau
De son nom d’origine latine “Clepsydra” signifiant “qui vole l’eau”, la clepsydre est la première horloge à eau qui apparut dès 3500 ans avant JC. Elle a été mise en place par les Egyptiens mais a été perfectionné ensuite par les grecs. L'objectif pour l’homme était, d’évaluer avec un peu plus de précision l’écoulement du temps et ainsi contrôler sa mesure.
Son principe était le suivant : il s’agissait d’un grand vase percé avec sa surface intérieure graduée laissant s’échapper un mince filet d’eau. Ce système présentait quand même quelques limites. Par temps de gel il était impossible de mesurer quoique ce soit mais aussi les impuretés et les calcaires qui pouvaient boucher l’orifice de sortie. Un autre instrument sur le même principe que la clepsydre voit le jour par la suite le sablier ; l’eau sera remplacée par le sable apportant ainsi un avantage pour palier au problème de gel et de résidu.
L’horloge a encens
Présente du VI avant JC au XVIIème siècle en Chine, son principe d’utilisation reste simple. Dans son réceptacle l’encens brûle à vitesse constante aidant ainsi à la mesure du temp.
La bougie graduée ou horloge à feu
Très répandue dans la France médiévale elle semble avoir été inventée par Alfred le grand au IXe siècle avec l’idée de marquer et surtout de connaître ses heures de prières la nuit.
Son principe est tout aussi rudimentaire que celui de l’horloge à encens. La bougie graduée en brûlant va libérer des petites perles à intervalle constant qui vont donc servir de marque temps ou encore de repère temporel.
Les premières horloges
Les premières horloges sont apparues au XIVème siècle pour remplacer les anciennes clepsydres.
Les horloges mécaniques : ce type d’horloges devinrent courant dans les églises et monastères. Celle-ci avait pour but premier de faire sonner les cloches pour rythmer la journée et la nuit et surtout informer des horaires de prière. Au fils du temps elles ont été équipées d’un cadran et d’une seule aiguille avec pour faire sonner l’heure et même les quartz d’heure. Ces horloges se servaient du système foliot qui consiste à suspendre un poids a une corde afin de fournir de l’énergie a la machine tandis que le système de verge et de folio interrompt de manière régulière la chute du poids.
L’horloge à ressort inventé vers 1500-1510 par Peter Henlein de Nuremberg elle fut très populaire parmi les riches à cette époque car elles pouvaient tenir sur un manteau ou une étagère. Mais très vite quelques problèmes de chronométrages sont intervenus comme le ralentissement lorsque le ressort se déroulait.
Cette horloge fut donc le premier précurseur de la mesure précise du temps. En 1582 suite à une découverte fortuite du scientifique italien Galilée en observant le lustre oscillant d’une cathédrale qui effectuaient des mouvements de va et vient sans prendre en compte la taille de la balançoire. Il a pu découvrir que le pendule était donc un moyen de marquer avec précision des petits intervalles de temps.
L’horloge à pendule : inventé au milieu du XVII siècle sur le principe mis en évidence par Galilée, Christiaan Huygens et Salomon Coster construisent la première horloge à pendule en 1657. En 1675 Christian Huygens a su adapter le ressort spirale à son horloge à pendule dans le but de réduire la taille du mécanisme. Ce qui engendra la miniaturisation des horloges.
L’horlogerie miniaturisée (montre à gousset et montre-bracelet) : faisant donc usage des mécanismes a ressort les montres à gousset elles sont apparues au XV siècle en Allemagne et se sont démocratisée au cours du XVII siècle dans le but de répondre à l'envie des plus riches de bénéficier de l’heure chez eux. Ce mécanisme a continué de perfectionner au cours des siècles avec la mise en place d’un cadrant, de plusieurs aiguilles, d’un verre protecteur... par la suite après la première guerre mondiale il y’a eu la naissance des montre-bracelet.
L’horlogerie mécanique a continué au fil des siècle à se développer affichant des informations de plus en plus précises. Toute cette précision a été apporter en 1721 par George Graham. Un siècle plus tard grâce à l’horloge à pendule et son chronométrage ont été créé les fuseaux horaires.
L’horloge à quartz qui initie au passage de technologie plus moderne, ce système est plus bien plus précis que celui des montres mécaniques grâce aux propriétés oscillatoires du cristal de quartz.
Dans les années 70, Seiko est le premier à intégrer le système de miniaturisation dans ses montres.
La profonde fascination de l’homme pour le temps a su évoluer au fils des siècle. Dans le but un jour de pouvoir dompter ce seul élément qu’il est dès lors encore impossible de maitriser.